Syndrome marilyn
De et avec Julie Pichavant
Vidéo Guillaume Bautista
Lumières Jeff Langlois
Costumes Sabrina Marletta
Régisseur Frédéric Genoux
Crédit visuel:
Fred Clanet
Production Compagnie ZART et "avec tout ou rien"
le vendredi 3 avril à 20h45 au Theatre Pierre Tabard
17, rue Ferdinand Fabre - montpellier
reservations au 04 67 16 28 82
"Partir du mythe pour se dire, se dévoiler."
Cela commence comme un numéro de cabaret: un personnage, seul en scène, en adresse directe, se prépare pour son numéro. Le public devient confident, spectateur d'un show décalé. Une Marilyn post-punk expose ses failles, le mythe est revisité à travers le prisme de notre époque où le glamour côtoie toujours la trash attitude. Les paparazzi planqués dans les poubelles ont remplacé les photographes guindés des studios Harcourt... Une plongée charnelle dans la psychée de la "vraie" Marilyn, où le divan du psy prend des allures de table d'opération.
En Savoir plus...
Partir du mythe pour se dire, se dévoiler…
Cela commence comme un numéro de magie : un personnage seul en scène, en adresse directe, se prépare pour son numéro…….
Le public devient confident, spectateur d'un show décalé, complice des différentes transformations du personnage.
Éléments de scénographie…
Au centre de cet espace quasiment nu, se trouve un autel dédié à Marilyn.
Des accessoires y trônent, reliques précieuses de la star.
Les différents changements se font à vue, le plateau devient terrain de jeu.
Une vidéo en temps réel est projetée sur scène, entourant le personnage, métaphore visuelle de ses multiples transformations, seul médium pour saisir Marilyn…..
Question de jeu
On oscille sans cesse entre le personnage, Marilyn, la comédienne. Qui parle ?
Le jeu se situe sur le fil du rasoir, entre tragédie et comédie.
Syndrome Marilyn est mon premier texte porté à la scène. J'y explore la crise identitaire, la question du regard de la société sur la femme, sur ses désirs, sa place.
Solo autour de Marilyn qui n'est que le prétexte pour signifier la chute, le démasquage du personnage, du mythe à la femme, de la femme au monstre : une quête avortée vers soi. Quelle place pour la femme au milieu de tant d'artifices, de toutes ces multiples frustrations ! Peut-on se rencontrer soi même authentiquement ou faut il se créer un autre moi ?
L'enjeu de ce spectacle est également d'apporter une réflexion sur la consommation d'images. Par le biais de la mise en scène et grâce au multimédia nous voulons créer un autre rapport à l'image : diffusion et projection sur la scène de la vidéo comme élément de décor: diffusion sur le sol, le mur, sur des objets;,projections qui seront intégrées en directe; mais aussi création d'un casque auquel nous fixerons des minis cameras qui diffuserons sur le mur le visage déformé de la comédienne, des images du public seront également diffusées.
La compagnie
Notre collectif ZART tente de mener une réflexion sur la pratique et la recherche théâtrale notamment par l'utilisation du multimédia et un travail sur des textes contemporains.
Notre groupe s'est constitué autour d'une recherche commune: interroger nos sociétés par le biais du théâtre et du multimédia . Nous avons déjà travaillé ensemble sur deux projets autour de la réappropriation des figures féminines : " Phèdre"; " Je ne suis pas Blanche Neige", en collaboration avec Sébastien Lespinasse ;ces deux propositions "spectacle performance » ont été proposées au CIAM (centre d'initiative artistique de la faculté de Toulouse Le Mirail) ainsi que dans plusieurs salles de l'agglomération Toulousaine ( Le Ring, salle du CAP ).
Julie Pichavant est comédienne . Elle allie pratique théâtrale et étude théorique, en 2005 elle obtient une licence en Art et Spectacle ainsi qu'une licence de Lettres Modernes à l'université de Toulouse le Mirail. Elle donne des cours d'expression théâtrale au DEFLE (département de français langues étrangères) ; et assiste à la mise en scène Lydie Parisse dans la création du spectacle « installation-déambulation théâtrale » autour du Professeur Froeppel de Jean Tardieu. (Représentations dans le cadre du Mirail des Mots en 2007, ainsi que dans la programmation du CIAM 2007)
Elle met en scène plusieurs projets : 2008 « Portraits » de Régis Jauffret, 2007 « Je ne suis pas Blanche Neige », « Phèdre » de Sarah Kane en 2006.
Elle se forme auprès du Théâtre 2 l'Acte dirigé par Michel Mathieu (formation professionnelle Vers un acteur pluriel , 2001), elle suit les cours de Nicole Garetta, ainsi que l'atelier esprit d'incertitude animé par Solange Oswald.
Depuis 2002, elle donne plusieurs ateliers de théâtre auprès d'enfants, d'adolescents, d'adultes. (Association Krizalid, La Roulotte, Zart, La Catalyse, Droit de cité)
Elle travaille comme comédienne pour le Théâtre 2 l'Acte, Théâtre sans Frontières, Théâtre au Présent.
Guillaume Bautista articule son travail sur plusieurs axes qui sont : l'installation (interactive, vidéo), la sculpture, le spectacle vivant (théâtre, danse, cirque).Ses recherches se basent sur l'interaction entre l'individu et des environnements donnés.
Plasticien vidéaste il obtient une maîtrise Arts Plastiques sur les dispositifs interactifs en 2002. « L'Atelier E.X.P. » est créé la même année, en collaboration avec ce dernier il réalise « X3 expérience interactive », il est également membre du collectif Mix'art Myrys, ainsi que du groupe "AND Ckrystall", avec lequel il produit un univers vidéo participatif, obscur, et décalé. En 2004 il crée le "Fauteuil interactif", exposé dans le cadre du festival Monik à Odyssud.
Il présente des installations plastiques, 2007 « D'autres mondes » maison Salvan, Labége ; tout en travaillant en collaboration avec des compagnies de spectacle vivant à la réalisation de vidéos et scénographies. (K.Danse, nuit écran, Ballet intemporel 200000+1…Sorano janvier 2007)