Ecrit et interprété par Luca Franceschi
Œil extérieur : May Laporte
Accompagnement jeu d'acteur : Gérard Santi
Décors : Stefano Perocco
Costumes : Rosalba Magini
Lumières : Loredana Oddone
Durée : 1h30
Compagnie dell'Improvviso
Coproduit par le Théâtre d'O de Montpellier avec le soutien de la DRAC, du Conseil Régional Languedoc-Roussillon et du Conseil Général de l'Hérault
La salle plonge dans une semi obscurité inquiétante ; les éclairages de scène dévoilent au public les quelques éléments d'un décor indéfini ; l'on y découvre, assis sur un tabouret, un personnage qui observe avec malice les spectateurs déjà sous le charme de l'inconnu…ainsi, avec douceur, une curiosité irrésistible pénètre nos esprits : nous y sommes, en plein cœur de cette atmosphère enivrante, nous voici au théâtre.
Un comédien décide de réaliser le rêve de sa vie : écrire et interpréter un monologue. Son projet est grandiose. Il se donne le pari de rassembler en une seule écriture une quizaine de monologues des grands héros de l'œuvre de Shakespeare : Hamlet, Richard III, le Roi Lear, Othello, Macbeth…
Il cherche, pour se faire, un personnage qui puisse être à la hauteur, mais le choix n'est pas des plus évidents. Il trouve tout de même un complice précieux qui réussit à le fasciner par son enthousiasme, son ironie, sa sympathie : le personnage.
Dans une description riche de clins d'œil au monde de la création théâtrale et remplie d'anecdotes sur les rapports entre un comédien et son personnage, «Être ou ne pas être » nous décrit toute la gestation d'un spectacle.
PRESSE
Être ou ne pas être » est une tragi-comédie aussi désopilante qu'acide (…).Seul sur scène dans un numéro époustouflant, Luca Franceschi est un formidable bouffon (…) « Être ou ne pas être » se révèle une véritable et jouissive profession de foi (…) Il nous fait rire de la tragédie et réfléchir avec la comédie.
Christophe Gayraud - Midi Libre – Dimanche 19 février 2006
Luca Franceschi tient son public en haleine, mêlant comédie et tragédie, voire bouffonnerie, à un train d'enfer (…) Les spectateurs, manifestement sous le charme, ne peuvent qu'applaudir à cet exploit théâtral.
B.F. – Midi Libre – Dimanche 23 novembre 2008